Ville de toutes les folies et de toutes les grandeurs, New York est la ville du monde qu’il faut visiter au moins une fois dans sa vie ! J’en avais envie avant de partir et j’en suis convaincu maintenant que j’y suis allé, c’est tout simplement hallucinant ! Se faire un city trip à New York c’est entrer dans nos références à chacun : c’est une véritable plongée dans nos séries TV et nos films américains préférés. Qui n’a jamais eu envie de retrouver l’ambiance du Parrain, du Friends ou de How I Met Your Mother ? Qui n’a jamais eu envie de voir de ses propres yeux les monuments, les rues, quartiers et parcs si souvent explorés au ciné ou à la télé ? Oui, vous ?! Alors venez, je vais vous faire découvrir un bout de New York et vous donner quelques bons plans.
Un peu d’histoire (vite fait bien fait)
Avant que New York n’ait l’image que nous connaissons aujourd’hui, la grosse pomme a eu plusieurs visages, façonnés par l’Histoire et les hommes. Avant le 16ème siècle, le territoire était occupé par la tribu amérindienne des Lenapes. Ils vivaient tranquilles, pépères, chassaient, cueillaient et pêchaient. Mais un beau jour de 1524, l’explorateur italien Giovanni da Verrazzano, missionné par notre roi François 1er, pointa le bout de son navire dans la baie. Il la trouva belle et décida donc de l’appeler Nouvelle-Angoulême en l’honneur du Comte d’Angoulême – François 1er. A partir de là commencèrent quelques petits soucis pour les Lenapes…
En 1609, un mec du nom de Henry Hudson, explorateur anglais commandité par le Compagnies néerlandaise des indes orientales, arriva dans la baie et remonta le fleuve qui porte aujourd’hui son nom. L’endroit parut intéressant puisque 15 ans plus tard en 1624, la région devint possession néerlandaise. Une colonie s’installa sur l’île de Manhattan et se donna comme nom Nouvelle-Amsterdam. Autant vous dire qu’il y eut un peu de grabuge entre colons et amérindiens. Il y en eut jusqu’à ce que Peter Stuyvesant (oui oui lui-même) soit nommé directeur-général de la colonie. Vous pouvez noter qu’il a été nommé “directeur-général” et nom pas gouverneur ou roi ou seigneur : peut-être les prémices de l’idéologie capitaliste, qui sait. La colonie néerlandaise vivait heureuse mais était fort convoitée par d’autres puissances étrangères, notamment les anglais. En 1664, nos amis d’outre-manche s’emparèrent de la Nouvelle-Amsterdam par le feu (au moins y’a pas de doute sur les intentions) et la rebaptisent la Nouvelle York, New York, en l’honneur du Duc d’York, frère du roi Charles II. Et la suite vous la connaissez sûrement : grandes immigrations, guerre d’indépendance etc…
Quelques centaines d’années plus tard, Tristan mis le pied sur le sol new yorkais, le 18 août 2012 très exactement (merci de noter la date dans vos cahiers d’histoire, vous serez bien aimables). En tant que français, je suis sûr que vous aurez encore une fois constaté qu’on a pas su garder ce qui allait être l’endroit le plus cool de la terre. CQFD. Bref, passons à ce qui nous préoccupe.
Jour 1 : L’arrivée à New York
Perso je suis arrivé dans la ville par les voies terrestres, venant directement du Québec ou je passais quelques semaines. Je débarque donc à la gare d’autocar de New York, située en plein Manhattan, près de Time Square. J’ai trouvé un logement pas trop cher, chez l’habitant, grâce à AirBnB. Je vous recommande vivement ce site si vous ne pouvez vous payer l’hôtel ou si vous n’avez trouvé personne pour du Couchsurfing. C’est peu cher et les prestations sont plus que correctes.
Premier lieu visité : Time Square !
The place to be de New York à 7h du mat’ c’est énorme : plein de lumières, d’écrans mais personne dans les rues à part quelques travailleurs matinaux, surréaliste. C’est comme si l’endroit nous était réservé, génial ! Après s’être fait un petit-dej’ au Starbucks du coin, je décide de remonter Broadway jusqu’à l’Upper East Side où se trouve mon logement chez l’habitant, paie tes mollets ! J’arrive enfin chez nos hôtes, je dépose mes affaires et … je pars vite dehors pour profiter du super beau temps, la méga classe !
Direction Central Park !
Je décide de descendre un bout de Central Park à pied pour profiter du grand air. Ce parc est vraiment magique. Comme à la télé ! Des coureurs (et mêmes des mamans qui courent avec une poussette !), des cyclistes, des flâneurs et des écureuils ! On a pas l’impression d’être en pleine ville c’est hallucinant. Et très très agréable. En arrivant près de la grande retenue d’eau, on aperçoit les gratte-ciels dépasser de la cime des arbres, comme pour nous indiquer que les maîtres des hauteurs sont bien en bétons, pas en bois les mecs ! Mais, tout de même, ces rois modernes apprécient la compagnie de leurs compatriotes feuillus.
Pour vos petits-déjeuners ou pique-niques, optez pour Central Park, vous ne serez pas déçus. Donc après un repas frugal et bio (il est très facile et peu cher – oui oui – de manger sain et bio à New York !), je décie d’aller en prendre plein les yeux…à Brooklyn !
Le Pont de Brooklyn
Mythique et à ne pas manquer ! Le pont, vieux de l’an 1883, traverse l’East River avec force et puissance et accueille des milliers de voitures, vélos, bus et piétons pour une danse effrénée. Ses câbles sont tendus comme la ficelle d’un string afin de toujours garder la structure debout et de décharger les poids vers le sol. C’en est presque érotique. Bref, la vue sur Brooklyn Heights et Downtown Manhattan est sublime et vous met en pleine figure la grandeur affichée de la capitale financière, culturelle et artistique de l’Oncle Sam. L’euphorie vous gagne. Ca y est, vous comprenez enfin où vous êtes. Vous êtes dans le coeur battant du monde. Là ou tout est soit-disant possible.
Derrière les piliers et cables du Brooklyn Bridge, le World Trade Center se reconstruit. On voit la plus grande des 3 tours en construction, celle qui va symboliser pour encore quelques dizaines d’années la puissance (maléfique ?) de la finance mondiale. Bon ben si on allait voir ?! Allez hop, je m’achemine à pied vers Downtown Manhattan pour aller s’engouffrer dans le Financial District.
Le Financial District – Wall Street et le World Trade Center
On arpente les rues où sont rangés les buildings les plus divers et plus impressionnants les uns que les autres. Pas d’harmonisation de l’architecture comme en France : ici le maître mot est “démonstration de puissance”. Des bâtiments des années 30 côtoient leurs potes des années 70 et 90 dans un méli-mélo dont se dégage une atmosphère de force brute. Rien n’est oppressant mais tout est costaud. L’âme financière de l’amérique se devine derrière les vitres de ces géants. On se sent tolérés dans ce monde qui n’est pas le notre.
On arrive un peu par hasard dans le World Financial Center, le QG de Merril Lynch, d’anciennement Lehman Brothers, d’American Express et du Wall Street Journal. Les tours sont belles, luxueuses et s’ouvrent sur une petite marina où sont accostés de somptueux yachts. Bordel, ça fait bizarre. Il faut avouer que c’est beau et que la vue sur l’Hudson est magnifique. Des centaines de personnes profitent du beau temps et des terrasses huppées. Des gens lisent tranquillement sur les bancs, font du vélo ou courent. Un véritable havre de paix offert par les plus grandes fortunes de ce monde.
On se rend alors compte que c’est ça New York. Le pays des extrêmes normalisés. Le très luxueux côtoie le très pauvre avec une acceptation générale du gouffre, car oui “nous aussi un jour on pourra goûter à ce luxe”. Le rêve américain perdure. Les sentiments qui s’invitent en vous sont partagés. Le côté français nous dit que c’est indécent, notre côté enfant nous invite à nous émerveiller sur la beauté des lieux. Paradoxe. Nous continuons notre tour du Downtown et arrivons prêt de Ground Zero. Tout est en travaux depuis 2001. Déjà 11 ans que le site renaît des ses cendres. Le projet avance peu à peu, trois tours se dessinent, dont une qui surpassera la hauteur des tours jumelles. Personnellement, d’un point de vue esthétique, je pense ça va être magnifique.
Pour ce qui est de Ground Zero, le site est clos mais ouvert à la visite. Il suffit de s’inscrire en amont sur Internet, de donner une date de visite, et le site vous accueillera gratuitement pour une découverte du mémorial du 11 septembre 2001. Nous on ne le visite pas, un autre jour peut-être. De là, direction LE symbole des temps grisonnants de nos prochaines années : Wall Street et le NYSE (New York Stock Exchange), la bourse de New York.
Wall Street, c’est une toute petite rue (enfin selon les critères de grandeurs américains lol), piétonne, où l’on retrouve la ferveur de la fameuse bourse. En arrivant de Broadway (la plus belle avenue de New York), on ne voit pas véritablement l’entrée de la bourse, du coup on avance un peu vers un bâtiment où on devine du monde assit sur des marches. C’est le Federal Hall National Memorial, l’ancien premier hôtel-de-ville de New York. Devant l’édifice de style Grec, se dresse une statue de Georges Washington. C’est ici que le premier Président des Etats-Unis prononça son serment d’investiture, en 1789 (pendant que nous on taillait des têtes d’aristos avec des fourches – un peu en retard les gars quand même).
En tournant le regard sur la gauche, la surprise nous prend. La Bourse se montre à nous d’une manière très subtile : un drapeau américain de plusieurs mètres de long ! Bam t’as vu t’es en amérique bro’ ! Le drapeau étoilé recouvre de belles colonnes corinthiennes soutenant le poids des transactions financières.
Au passage, le Président du NYSE Group est John Thain, un ancien dirigeant de la banque d’investissement tentaculaire Goldman-Sachs. Et toujours pour info, le NYSE a fusionné avec Euronext, l’indice boursier européen… Et encore pour info, Mari Monti, Président du conseil italien et Mario Draghi, Président de la Banque Centrale Européenne sont des “anciens” de Goldman-Sachs. Enfin bref, tout est dit dans ce reportage d’Arte.
Je me rends compte d’où je me trouve et m’assoit un instant sur les marches au-dessus desquelles se dresse Georges Washington. Pendant que je suis assis là, des millions voir des milliards changent de main, des cours de produits, de nourriture, de matières premières fluctuent et jouent sur les vies de l’ensemble de la population mondiale. Moi, pauvre touriste, je suis immobile sur ces marches centenaires quand tout autour de moi les chiffres tournent et les flux filent à la vitesse de la lumière. Etre hors du temps et de la course à l’argent. L’émotion m’envahit. Comment des gens dans ces tours luxueuses peuvent ne serait-ce que comprendre ce qu’est la faim, la misère et l’ignoble violence de la pauvreté qu’ils engendrent ? Bref, je ne suis pas là pour faire de la politique, mais bon un peu d’émotion ne fait pas de mal. Ni une ni deux, nous nous engouffrons en direction du sud de Manhattan et du ferry pour Staten Island au Whitehall Terminal (South Ferry) pour…
LA vue sur Manhattan et la Statue de la Liberté
Ca, c’est LE bon plan à New York ! Plutôt que de payer une fortune pour aller voir la statue de la liberté et avoir une vue sur Manhattan, mieux vaut prendre le ferry gratuit (!) pour un aller-retour entre Manhattan et Staten Island ! Eh oui, vous aurez une vue imprenable sur toute la ville, même Brooklyn et le New Jersey !
Où manger à New-York ?
Ben au Shake Shack bien sûr ! J’y ai mangé juste le meilleur Burger du monde ! Pour de vrai.Je vous conseille d’aller au Shake Shack qui est sur Madison Square Park, en vous prenant un peu pas trop tard vous aurez une place en terrasse, à la française mais à NYC ! Terrasse illuminée en soirée SVP.
Jour 2 : Harlem, MOMA et China Town/Little Italy
La messe gospel à Harlem, New York
Après une première journée exceptionnelle, on décide d’enfoncer le clou en allant se faire une messe dans une église du célèbre quartier de Harlem ! Question de sentir la vibe et le groove du negrospiritual. Après avoir vu dans un guide sur New York qu’on pouvait aller en catimini et en étant discrets se faufiler dans une église de Harlem pour y écouter les choeurs et coeurs flamboyants de nos amis afro-américains, ça n’a fait ni une mais deux tours à la Mickael Jackson + un moonwalk entre les murs de la chambre, soit 4 mètres pieds nus sur le plancher (heureusement lisse), on s’est dit : “Gedeuuuppaaaa guédeuouleup” ! Bref, tout enjoués, nous sommes partis direction le métro et arrêt à “125th street” ! Voici d’ailleurs un vue sur le cette station aérienne
Là c’est un peu la claque. Harlem c’est cool mais c’est encore pire que nos cités du 9-3. Les barres HLM du coin sont 15 fois plus hautes et 10 fois plus grosses et on s’attend à voir Samuel L. Jackson Pulp Fiction style débouler à chaque coin de rue, avec un gun et un “Quarter pounder with cheese” dans les mains. Nan sérieux ça fait bizarre de passer du Upper West Side plutôt luxe aux rues dépouilles de Harlem. Mais par contre, là tu te sens encore plus aux Etats-Unis, dans le vrai New-York. Celui qui grouille de vie et d’imagination, de plan B et de musique. Et ce n’est pas plus dangereux qu’ailleurs la journée. Bon faut pas non plus se taper les petites rues sauf si vous êtes en mal de sensations. Bref, on se balade tranquillement et on arrive enfin à destination : la Holy Ghost Pentecostal Church for All Nations !
Un vigile (ah tiens il est black, ça change pas de chez nous) nous accueille gentiment et nous indique de monter au premier étage. On entre silencieusement (ben oui on est en retard, il est 11h30. Oui ben hein on était crevés) et on s’assoit. Là, grand moment de solitude : dans notre empressement à ne pas faire de bruit et à vite nous asseoir, on a pas fait gaffe que le public était composé essentiellement… de touristes. Et en plus pas beaucoup. Paf, t’as l’impression d’être un envahisseur. Boom tu te fais tout petit. Enfin bref passons. On est là donc on respecte et on reste jusqu’au bout.
Après 45 minutes de prêche, le pasteur arrive. Bon le gars tu croirais pas comme ça mais c’est un dieu de la messe ! Il part en douceur en chantant, accompagné de trois petites vieilles et d’un pianiste puis petit à petit son charisme se déploie, sa transe monte comme une bouteille de coca plein de mentos et fini par exploser d’une manière impressionnante (et tes oreilles aussi explosent parce que le Mossieur de la régie son s’en fout comme de l’an 40 du bon son). Il nous a tapé un prêche slamé, rapé, crié et hurlé d’une intensité jamais vue. Lui c’est pas le verre qu’il t’explose, c’est les parpaings qui tiennent les fenêtres ! J’ai voulu voir Stevie Wonder, j’ai eu James Brown sous extasy. Un dieu je vous dit (et c’est vraiment pas ironique). I’ll never forget ya man, I’ll never forget ya. Je ne vous en dis pas plus, faut expérimenter, grave ! Donc nous voilà ressortis vers 13h15 si je me souviens bien. Et là tu te dis “wouah c’est super silencieux dans les rues de Harlem” alors que le niveau des décibels dépasse les 90 tranquillement. Quelques minutes plutarque tu reprends tes fonctions auditives normales, ça passe t’inquiète.
On décide de se balader et d’aller voir le mythique Apollo Theatre où les plus grandes stars de la musique sont passées, comme notamment James Brown (tiens !), Ella Fitzgerald, Josephine Baker ou Mickael Jackson. Bon pas de bol, c’était fermé. La loose. Mais rien que le fait d’être là tu te sens au cœur de l’histoire de la musique du 20ème siècle. Et t’es encore plus dégoûté que ce soit fermé… Du coup tu te fais une raison et tu te pars tout en profitant du charme incommensurable des rues de Harlem.
Après une déambulation bien sympa dans Harlem, nous arrivons au nord de Central Park. On le parcours un peu afin de découvrir la vie bouillonnante new-yorkaise. Coureurs, cyclistes, amoureux qui se bécotent, oiseaux et écureuils nous émerveillent. L’air y est bon, il fait beau. Les arbres font leurs trucs d’arbres et le soleil nous chatouille gentiment la peau de ses doux rayons. On décide alors d’aller directement au MOMA (Museum Of Modern Art) en taxi. Direction l’Art du 20ème siècle !
Remonter le temps au MOMA, New York
Le MOMA est juste transcendental si vous aimez l’art moderne ! C’est véritablement un des musées à absolument visiter. Mais pour cela il faut prévoir au moins 4 heures. Hé oui, c’est gigantesque les mecs. A tout point de vue. Je ne vais pas vous raconter toute la visite tant il y aurait à dire mais juste quelques indications. Attention, commencer la visite par le 6ème étage ! Ne faites pas comme nous (sauf si vous êtes originaux) à commencer la visites par le 1er étage, car plus vous montez plus vous remontez le temps, héhé. En effet, le MOMA est tellement bien pensé que remonter le bâtiment vous fait remonter le temps. Ne loupez pas le jardin ! Des sculptures de Miro, Rodin et consorts vous y attendent pour un moment de relaxation. Ne ratez surtout pas Monet, Miro, Klimt et Picasso ! La grandeur de l’art vous étreindra. Surtout n’oubliez pas votre audioguide 😉 L’entrée coûte $25 ; prévoir de faire un peu de queue pour le vestiaire.
Little Italy et China Town, sud-est de Manhattan
On a été surpris par plusieurs choses dans ces deux quartiers. Tout d’abord, leur étroitesse. ces deux quartiers ne font que quelques rues alors qu’on s’imaginait des quartiers extraordinairement grands. Ensuite, malgré la petitesse des quartiers, la propension de China Town à grignoter sur Little Italy. Quand vous irez, vous verrez qu’au milieu des restaurants “italiens” des magasins chinois s’implantent, démonstration du pouvoir grandissant de la Chine dans le monde et du “déclin” du vieil occident. Dans China Town, il y a un parc, Columbus park, où vous pourrez voir de vieux chinois jouer à des jeux (j’ai pas réussi à savoir lesquels) comme des endiablés pendant que des jeunes s’entraînent aux arts martiaux à l’intérieur d’une sorte de temple. Je vous le recommande si vous désirez avoir l’impression d’être en Chine, assez dépaysant !
Tout aussi dépaysant, les rues de China Town (Mott Street, Mulberry Street) vous offre le “pays du milieu” sur un plateau. Les odeurs, les couleurs, les sons vous invitent en son sein et éveillent vos sens. Tous les panneaux sont en chinois. Et je vous assurent que cela fait bizarre quand on voit les immeubles bien new-yorkais qui les accueillent. En somme, petit mais époustouflant ce China Town !
En remontant vers le nord, vous dépasserez Canal Street et arriverez dans Little Italy. En une rue, vous changez de pays et d’environnement. Ce n’est que la deuxième fois que cela s’avère aussi surprenant, avec Bangkok. J’aime cette sensation. On se sent appartenir au monde, ne pas avoir de frontières. Bon Little Italy, à part les restos et les gift shps, y’a pas grand chose à voir non plus. Mais rien que de se faire démarcher par un serveur new-yorkais parlant anglais avec un accent tout droit sorti du Parrain, ça vaut le coup ! Je vous conseille Little Italy si vous désirez vous retrouvez dans l’ambiance des plus grands films d’Al Pacino et Robert de Niro ! Notamment le Mulberry Street Bar, au 176, un des plus anciens bars italiens (100 ans !) qui vous propose des pizzas succulentes. Des surprises photographiques vous y attendent !
Jour 3 : la Highline, la ligne verte
Lors de notre road trip au Québec, un monsieur un peu connard nous avait tout de même indiqué un endroit intéressant à voir à New-York : la highline. Rien à voir avec un rail de drogue (que vous prendrez bien soin de ne pas prendre), la highline est une ancienne voie de chemin de fer réhabilitée en une sorte de voie verte, ou plutôt un parc urbain suspendu comme ils disent sur www.thehighline.org, longue de 2.3 km, située dans le Lower West Side (entre la 30ème et Gansevoort Street) Je vous le dis tout de go, il faut y aller ! Voici quelques photos qui sauront sûrement vous attirer (enfin j’espère !)
Jour 4 : l’Empire State Building et bye bye New York
Après une balade dans la ville, dont un retour au pont de Brooklyn, nous avons décidé de terminer la journée en haut de l’Empire State Building, avant de reprendre le car pour Montréal. Pour un tarif d’une vingtaine de bucks, on peut monter tout en haut du building. Mais là, attention ! Avant de pouvoir entrer, va falloir se taper la sécurité “aéroport-style”. Compréhensible mais bien relou. Si vous voyez des ciseaux noirs à la sécurité, ce sont les miens : et oui parce que je me suis trimbalé mon sac-à-dos là-bas et que forcément les trucs coupant de ma trousse de toilette ne passaient pas la sécurité. Et en repartant j’ai oublié de les reprendre…
La vue depuis l’Empire State Building est ma-gni-fi-que ! Je vous conseille d’y aller un peu avant le coucher du soleil, vous aurez le spectacle de la tombée de la nuit, les rayons adoucis du soleil caressants l’horizon et les lignes droites des gratte-ciels (nous on a eu le rose des nuages. Pfffou superbe ! Allez, voici quelques images pour vous faire languir d’y être déjà.
Après ces instants magique, il était temps de retourner à Montréal pour les derniers jours de notre virée en Amérique du Nord. Un city trip de 4 jours à New-York c’est trop peu pour s’imprégner de toute la richesse et de la vie de cette ville géniale. Mais c’est suffisant pour savoir qu’on y retournera un jour, tant son atmosphère zen, active et bouillonnante nous marque. Et comme tout visiteur, je peux maintenant dire pour de vrai : I ❤ NYC mec !!!