Comme moi, vous êtes à la recherche d’un sac à dos pour vos randonnées sur plusieurs jours ? Il y a quelques marques qui s’inscrivent comme des références incontournables dans ce genre et Osprey arrive sur ce podium. Mon choix s’est donc porté sur le sac à dos Atmos AG 65. Voici mon compte-rendu où mon a priori s’est confirmé…
Description technique
● Poids : 2.18 kg
● Taille : M ou L (à définir avec l’appli Osprey)
● Mdèle féminin : Aura AG
● Volume : 65 litres (existe en 50L)
● Dimensions : 84 cm de longueur x 38 x 39 cm
Test du sac à dos Osprey ATMOS AG 65
Le portage
Pour ma première fois avec le sac Atmos AG 65, je l’avais rempli pour une randonnée sur 2 jours dans le Beaufortain : une tente, 5L d’eau, une popote, des vêtements chauds (polaire, doudoune…) un sac de couchage, l’appareil photo… avec le matelas autogonflant et le trépied accroché à l’extérieur. Bref, y’en avait pour un peu plus de 15kg mais les bretelles absorbent parfaitement le poids. Le rembourrage est hyper agréable et l’armature interne répartit et maintient le poids sur son ensemble du sac jusqu’à la ceinture (plutôt que de tirer exclusivement sur les épaules !). Certes, les cuisses se rendent bien compte qu’il y a un peu plus à porter que d’habitude… mais, on ne sent absolument aucune pression. Je l’ai également utilisé pour le trek du Tour du Mont Thabor en 3 jours et les bretelles ont très largement compensé la charge ! Petit détail pratique, Osprey a équipé le clips d’attache pectoral d’un sifflet en cas de problème ou d’envie de séduire le tétras…
Ce qui m’avait tout de suite séduit quand je l’avais essayé à vide à Ekosport Chambéry, c’est la ceinture qui est cintrée sur les hanches et qui maintient parfaitement le sac le long du corps. Avec les bretelles ergonomiques et la sangle pectorale clipsée, ça ne bouge pas d’un poil et ce, sans même avoir à tirer sur les sangles. Le trépied arrimé à l’extérieur du sac favorisait pourtant le mouvement de balancier. Petit détail ingénieux qui a son importance, l’intérieur de la ceinture est un filet qui permet de laisser circuler l’air et l’humidité au niveau des hanches. En plus, ce filet est suffisamment flexible pour éviter de trop comprimer et donc les irritations créées pour les mouvements.
C’est ce même filet “AntiGravity 3D” qui se trouve le long du dos avec une maille largement perforée pour faciliter l’évacuation de la chaleur et de l’humidité. C’est assez impressionnant comme on ne sent pas le dos étouffer sous le sac. Le niveau de tension est un compromis idéal pour maintenir le sac le long du dos tout en étant suffisamment flexible afin d’épouser sa forme et absorber les mouvements, un peu façon mini trampoline.
La conception
L’autre atout de l’Atmos AG, c’est sa praticité. Quand je l’ai reçu, j’ai pris plaisir à explorer ses nombreuses poches un peu partout. À l’extérieur, on trouve 2 poches sur la ceinture (assez petites, juste suffisantes pour y mettre mouchoirs, couteau suisse, biscuits… peu prudent pour les clés !), 2 poches latérales longilignes, un filet (légèrement extensible), 2 poches supérieures superposées (accessibles sans avoir à “décalotter”), une poche inférieure (pour le sac de couchage) et deux mini-filets (gourdes… pour ma part, j’y avais arrimé mon trépied ainsi qu’une paire de jumelles pour l’avoir sous la main). Deux petits cordons élastiques permettent de fixer et reprendre facilement ses bâtons de randonnée, système Stow-on-the-Go™.
Bonus : habitué “au quotidien” aux sacs photo / rando, j’ai trouvé une solution pour avoir facilement mon appareil à portée de main. Je l’attache devant aux bretelles et je l’ai ainsi juste sur les pectoraux pour pouvoir le dégainer rapidement et prendre mes photos.
À l’intérieur, on retrouve un grand espace dans lequel on accède par le haut avec un cordon resserrable. Petit détail qui m’a beaucoup plu, une charte pour le randonneur (limiter son impact environnemental, respecter la faune…). Ça pourrait paraitre un peu démago par la part d’Osprey mais ça a le mérite de rappeler le bon usage de la montagne à chaque fois que vous ouvrez votre sac et ça peut pas faire de mal (surtout quand on voit l’état de certains sentiers ou sommets…). Chose indispensable à mes yeux, on retrouve un compartiment spécifique pour placer une poche à eau (3L) avec un trou dorsal pour faire sortir le tuyau jusqu’aux bretelles (ça parait évident mais ce n’est malheureusement pas le cas partout…). L’espace pour le sac de couchage est séparé par une cloison mais celle-ci est réglable par deux petites sangles. On peut même profiter pleinement de l’intégralité de 65L de l’Atmos AG en déverrouillant complètement les sangles, et ça, c’est très pratique !
Niveau ergonomie, tout est réglable ! Il y a des sangles de partout ( à en faire fantasmer plus d’un adepte de bandage !) et cela permet d’ajuster absolument la moindre partie : hauteur et longueur de bretelles, serrages de la ceinture, du rabat sommital, du compartiment sac de couchage (permettant également de fixer le matelas), du filet etc… et de la compression du sac en général. Pour le soucieux du moindre gramme, sachez que le rabat sommital avec les deux poches supérieures peut s’enlever pour ne laisser qu’un rabat en tissu. Sinon, évidemment, le sac est fourni avec une housse imperméable.
MON VERDICT
J’aime
● le confort de portage !!!
● les multiples poches
● les réglages de partout
● les filets d’aération
À améliorer
● le poids ?
● la couleur “graphite grey” est en fait vert kaki
L’Atmos 65 AG d’Osprey est un sac à dos hyper méga confortable à porter dont le poids est parfaitement réparti. Le maintien du sac est parfaitement assuré par la ceinture, et grâce aux rembourrages des bretelles, la coque interne et au filet dorsal, je n’ai vraiment pas senti grand-chose sur mes épaules ! De plus, il est très fonctionnel avec toutes ses poches et ses multiples réglages. C’est définitivement mon sac à dos pour les longs treks et mes voyages (pour les plus courts, j’utilise la nouvelle version allégée, le Atmos AG LT 50, ou le Talon 44).
➜ en vente sur EKOSPORT ou HARDLOOP ou ALPINISTE