Vous aimez la montagne, arpenter ses reliefs lors de randonnées, vous voulez profiter des plaisirs de poser la tente et dormir dehors mais vous vous demandez comment réussir son bivouac en montagne (ou ailleurs) ? Dans l’ordre, je partage avec vous ma liste de matériel nécessaire, mes trucs et astuces pour bien choisir son emplacement et installer sa tente, mes conseils pour les repas.
Ma liste de matériel de bivouac
1. Pour manger
Normalement, vous allez devoir “préparer” le repas en bivouac (voir plus bas). Pour cela, on a besoin d’un réchaud (généralement à gaz) sur lequel on fera chauffer une casserole (0,75 à 1 litre suffit la plupart du temps pour 2 personnes). Si on est seul, on peut directement manger dedans mais sinon on utilise plutôt des assiettes et/ou bols pliables. C’est très pratique car ça ne prend quasiment pas de place et ne pèse rien. Il existe également des contenants hautement isothermes qui permettent de garder durablement au chaud son dîner (ex : Hydro flask). Attention à ne pas oublier les couverts (le coup classique !) avec un couteau multifonctions. Pour boire, vous pouvez continuer de têter votre poche à eau, utiliser un gobelet (non jetable !) ou, par exemple, pour infuser l’ambiance montagnarde, mes mugs décorés.
2. Pour passer la soirée
En montagne, l’amplitude thermique est plus grande qu’en plaine et il fait vite froid le soir. D’autant plus avec la fatigue de la journée. Il est donc nécessaire de prévoir des vêtements chauds pour le bivouac. Un pantalon ou, moins encombrant et réutilisable au besoin pour la nuit dans le duvet, un collant thermique que je mets sous le short du jour (c’est souvent mon choix). Ensuite, changer de t-shirt pour mettre une nouvelle première couche sèche et éviter le coup de froid (ex : laine mérinos, la marque Icebreaker est LA référence dans le domaine). Par-dessus, une polaire ou une doudoune moyenne fera un apport thermique normalement suffisant. Si vous n’avez pas de capuche, penser à emporter un bonnet. Vous pouvez encore superposer votre veste coupe-vent pour s’isoler de l’air extérieur. Et, au pire, pas besoin de vous charger de votre grosse doudoune, vous avez un sac de couchage, servez-vous en comme parka ! Si vous partez pour plus de deux jours, vous pouvez regarder ma liste de vêtements dans nos indispensables pour un voyage en sac-à-dos. Enfin, s’il vous reste de la place, vous pouvez prendre une paire de tongs pour le confort des pieds…
Retrouvez tous nos tests de matériel outdoor (vêtements, sacs-à-dos, équipement, matériel photo…)
La nuit va tomber et vous aurez besoin d’une lampe frontale pour aider à préparer, ranger, se déplacer sans trébucher sur une pierre, un fil, un sac… Perso, après avoir utilisé celles de marques plus connues, j’ai opté pour la frontale Ledlenser MH5, plus efficace (et finalement moins cher) avec une puissance de 400 lumens, une portée de 180 mètres et un faisceau précis et réglable. Je vous la recommande vivement !
Pour les photographes (mais ça, j’ai normalement pas besoin de leur dire), n’oubliez pas d’emporter un trépied photo (privilégier un modèle léger et compact) Si vous avez la chance d’avoir un ciel dégagé, vous allez vous régaler à capturer les étoiles !
3. Pour l’hygiène
En plus de vos dentifrice et brosse à dents, pensez à avoir une trousse de premiers secours avec une couverture de survie, quelques pansements, bandes, compresses, collyre, ciseaux, pince à épiler, gants… Il existe différents kits autour de 20€. Posés le soir au bivouac, vous aurez peut-être besoin de soigner les éventuels quelques bobos de la journée et ainsi éviter de vous gâcher le plaisir.
« Des fois, y’a qu’une seule chose qui compte, qu’est plus important que tout » : du papier toilette ! (à mettre dans un petit sac plastique personnel en attendant la prochaine poubelle ♻ : c’est toujours horrible de tomber sur un dépotoir à PQ en pleine nature). Mais plus globalement, il faut impérativement avoir un sac pour vos déchets : on ne laisse rien en haut, on redescend tout en bas, même si c’est “biodégradable” (en combien de temps ? 1 semaine ? 1 mois ? 1 an ?… essayez d’imaginer l’accumulation avec le nombre de randonneurs). La règle d’or est de minimiser son impact sur l’environnement.
4. Pour dormir
Le premier des éléments auquel on pense est évidemment une tente (privilégier les autoportantes, plus stables et pratiques à installer). Il faut qu’elle soit suffisamment grande pour le nombre de personnes mais aussi plus spécifiquement au gabarit de chacun (longueur, largeur, hauteur tête levée). Plus elle sera légère compacte à porter mieux ce sera ! L’autre solution peut-être un hamac.
ma tente Samaya Instant 2 au lac des Chéserys, face au massif du Mont Blanc © L’Oeil d’Édouard / Instagram 📷
Mais la chose indispensable pour un bivouac, sans doute la plus essentielle, est un sac de couchage (à déployer au plus tôt dans la tente afin qu’il se gonfle d’air). C’est lui qui vous gardera au chaud pendant que votre corps s’endormira et produira moins de chaleur. Privilégier ceux en duvet (d’oie de préférence, plus isolant que celui de canard) plutôt que les synthétiques (certes moins chers). Pour comprendre la logique, il faut toutefois bien avoir en tête qu’un sac de couchage n’est pas un radiateur : l’unique source thermique, c’est votre corps qui qui va produire de la chaleur en brûlant des calories. Donc, dans un premier temps, c’est à vous de réchauffer votre duvet et non l’inverse ! Ainsi, quand vous entrez dedans, rien ne sert d’être encore tout emmitouflé. Bien au contraire, c’est une fausse bonne idée : plus vous avez de couches sur vous, plus ça vous empêchera de réchauffer l’air emprisonné dans votre sac de couchage qui vous isolera ensuite. Entrer donc dans son sac avec maximum une sous-couche thermique (celle, plus haut, que je vous ai dit d’enfiler en arrivant). Elle permettra de ne pas trop avoir à se dépoiler et sa respirabilité permettra la diffusion de chaleur sans entrave. Vous pouvez également ajouter un drap de sac.
Pour plus de confort et optimiser le « chauffant » du sac de couchage, on le place sur un matelas gonflable (plus léger et compressible) ou un autogonflant (un peu plus lourd et moins compressible) afin de l’isoler du sol, vecteur de froid et d’humidité. Une norme de référence en évalue le pouvoir, le R-value : plus le nombre est élevé, plus il est isolant (de 1 à 8…). Je ne l’ai pas testé mais le Therm-a-Rest NeoAir X-Lite NXT serait le meilleur matelas gonflable de trek (pour son formidable rapport isolation/poids/volume), talonné de près par le Sea-to-Summit Ultralight Insulated. Pour ma part, j’ai le Therm-a-Rest Prolite Plus pour les petits bivouacs en été ainsi que l’exceptionnel et très polyvalent Therm-a-Rest NeoAir Xtherm NXT pour les saisons fraiches et/ou la haute-montagne. Mais, en fin de compte, c’est ce dernier que je prends la plupart du temps dans toutes les conditions car qui peut le plus peut le moins (R-value 7.3 !) et il est très confortable (7,6 cm d’épaisseur !), compact et léger (plus que l’autre avec seulement 440g !). Enfin, selon votre colocataire, prévoir des bouchons d’oreilles, sans quoi, vous ne dormirez rien de la nuit ! J’en parle pour l’avoir vécu…
✅ Astuce : Au fil des saisons, en plus de se salir, la toile de tente perd en imperméabilité. Pour entretenir le tissu, on peut le nettoyer avec les produits spécifiques Nikwax (recommandés par de nombreuses marques). Cela permet de l’imperméabiliser et de le protéger des rayons UV. Dans la gamme, il y a également des produits pour laver les duvets permettant aussi de renforcer le traitement hydrophobe des plumes. Le matériel outdoor étant, il faut l’avouer, onéreux, il peut être plus que bien vu d’en prolonger la durée de vie !
5. Pour garder des souvenirs
Forts de nos expériences montagnardes, nous (Édouard et les Dirtbags) avons réalisé un Carnet Montagne pour la Randonnée pour vous accompagner là-haut et en bas, avant, pendant et après. Qu’on soit amateur de randonnée à la journée à côté de chez soi ou féru de trek à travers le monde, on rencontre le même problème : les souvenirs se confondent, s’estompent et finissent par nous échapper. Coucher sur le papier le récit de sa randonnée, c’est un temps qu’on prend pour soi mais aussi un moyen de protéger ces précieux souvenirs du passage du temps. Imaginez-vous dans quelques années : vous tenez entre les mains ce carnet rempli de vos plus belles randonnées en montagne – toutes celles que vous avez faites ou simplement celles que vous souhaitez conserver. À l’intérieur, des conseils et des listes pour se préparer, des illustrations de faune et de flore pour identifier ainsi que de nombreuses pages pour raconter vos randonnées.
➜ plus d’infos sur notre Carnet de Randonnée
Et maintenant faut que ça rentre dans le sac !
Tout dépend de votre projet mais il faut au grand minimum un sac à dos de 40 litres pour une randonnée sur deux jours avec bivouac. Pour un trek sur plus de 4 ou 5 jours avec autonomie complète, il faut au moins un 60L. Plus il est petit, plus on est obligé de réfléchir à ce qu’on emporte et c’est très bien car il va falloir lutter contre toute propension à l’exhaustivité. Mais par ailleurs, il y a aussi pas mal de choses qu’on peut accrocher à l’extérieur (ex : la tente, le duvet, une veste…). ➜ Retrouvez tous nos tests de sacs à dos
parfois, ça dépend, ça dépasse, et chacun trouve une solution comme il peut !
✓ Astuce: Pour ranger tout ça dans le sac et prendre le moins de place possible lors de mes treks, j’ai trouvé un super produit pour réduire au maximum le volume des vêtements : les travel bags de CimAlp. Il s’agit de sacs (vendus par 4) permettant de faire le vide d’air à l’intérieur pour une compressibilité maximale. C’est vraiment magique ! Là où c’est une vraie astuce utile, c’est que le tout se fait à la main (on amène rarement son aspirateur en montagne…) → vidéo démo
Installer son bivouac
1. Choisir son emplacement
Avant toute autre chose, en préparant votre randonnée, vous aurez regarder la météo et s’il y a une réglementation en vigueur dans la zone. Généralement, le bivouac est toléré, c’est-à-dire monter sa tente en fin de journée et remballer le matin (sinon, laisser sa tente installée toute la journée s’appelle du camping sauvage est ça, c’est encore plus réglémenté). Mais, dans les Parcs régionaux et nationaux, les Réserves naturelles ou autres labellisations territoriales, il existe des restrictions spécifiques : encadré dans le Mercantour, interdit dans le Parc de la Vanoise mais autorisé autour de refuges, interdit dans certaines zones du massif des Bauges…). Donc, au préalable, il faut regarder sur le site internet de la structure touristique ou contacter la mairie locale.
au pied du Refuge de Nice
la zone du Refuge des Merveilles
les emplacements du Refuge de la Vogealle
Sur place, la journée se termine et on va commencer à chercher un bon spot pour se poser et se reposer. La méthode est alors réfléchir “du général au particulier”. Globalement, dans quelle zone vais-je chercher à planter la tente ? L’idée est quand-même de se faire plaisir avec un bivouac de rêve ! Pour ma part, je favorise les emplacements avec une vue dégagée sur un paysage superbe et au bord d’un lac de montagne (principalement pour avoir de l’eau à disposition et que ça rajoute un charme fou !). Néanmoins, ne pas oublier de penser sécurité : est-ce que cet endroit est sûr (chute de pierre, avalanche, crue de la rivière…) ? est-ce que je risque de prendre la foudre (isolé et risque d’orage) ?
bivouac au lac Rond, lors de mon trek du tour du Mont Thabor © L’Oeil d’Édouard / Instagram 📷
Pour finir, on affine en cherchant un endroit à l’abri du vent et un sol le plus plat possible (pour ne pas glisser toute la nuit et se retrouver en boule au fond de la tente sur un terrain meuble de type herbe ou terre (sinon, sur un sol rocheux/caillouteux – bon courage !- mettre en-dessous sa couverture de survie pour protéger sa tente de l’abrasion). Éviter les alpages bovins pour ne pas se retrouver dans un champs de bouses et être réveillé par les voisines à cloches au beau matin (de plus, l’agriculteur ne sera pas forcément enchanté de vous découvrir squattant son terrain). En bonus, si vous ne comptez pas partir aux aurores, essayer de trouver un endroit qui sera à l’ombre au matin (où est l’Est déjà ?!?). Ça peut paraitre assez absurde pour passer la nuit alors, je m’explique : l’été le soleil se lève tôt et chauffe vite. Donc, même si vous aurez peut-être eu froid durant la nuit (vers 4-5 heures du mat’), vous risquez de vite cuire à l’étouffée sous la toile de tente (surtout si elle est sombre et mal aérée). Je me rappelle de mon trek dans le désert marocain où chaque arbre devenait une providence ! Bon, après, il ne faut pas non plus trop rêver, il est rare de pouvoir réunir toutes ces conditions pour un sport parfait !
lever de soleil derrière la Pierra Menta, Beaufortain
coucher de soleil au sommet du Mont Aiguille
2. Monter la tente
La première des choses à faire en arrivant, les plaisirs viendront une fois les impératifs logistiques réglés. Pour ne pas gâcher le moment en s’énervant, il est nécessaire de connaître son matériel en sachant monter son abri (“les yeux fermés” diront certains car il peut arriver de devoir le faire de nuit…). S’il s’agit de votre premier bivouac et ou d’une nouvelle tente, vous allez avoir besoin de vous exercer avant à la maison. Et à la ranger également (je pense aux modèles 2 secondes qui se transforment “2 heures” pour tout remballer !).
Dans la mesure du possible, orienter le profilage de la tente dans le sens du vent éventuel. Pour cela, pas besoin d’avoir fait des études d’aérodynamisme, il s’agit de réduire la prise au vent en dirigeant la pointe (généralement là où on allongera les pieds) vers là d’où il souffle. Pour renforcer l’ancrage, on peut placer des gros cailloux sur les sardines pour pas qu’elles se déterrent ou même, si on a le temps, faire un petit muret de pierres pour que les rafales ne s’engouffrent pas sous la toile et ne la décollent (ou vous glacent toute la nuit). Généralement, vos prédécesseurs l’auront déjà monté, il faut alors en comprendre que le spot est sujet au vent (c’est souvent le cas au sommet, les plateaux, les cols ou fonds de vallons…). S’il pleut, vous pouvez mettre une couverture survie sous la tente pour éviter que le fond trempe. Et si vous savez à l’avance que ça va tomber sévère (mais qu’est-ce que vous foutez là !?!), vous pouvez creuser une petite tranchée autour pour que l’eau ruisselle ailleurs.
Ensuite, installer ses affaires (gonfler le matelas, déployer le duvet etc…) et bien refermer la moustiquaire ! Placer les chaussures et les sacs-à-dos dans l’abside pour éviter qu’ils subissent la rosée du matin ou qu’ils soient visités par les animaux. Si elle n’est pas assez grande, laisser au moins les chaussures et les sacs au plus près de la toile en les recouvrant de la toile cover-rain ou dans un grand sac poubelle.
le camping de Landmannalaugar
absides : frontale ou latérale
Prévoir les repas
Concernant le repas, il y a vraiment deux écoles. À vous de considérer votre objectif (sachant que compromis, nuances et panaché sont tout à fait possible). La première consiste à se faire plaisir ! On vient de passer une journée en montagne, on va dormir (plus ou moins bien) et à nouveau marcher le lendemain. Autant de bonnes raisons de récompenser sa journée avec un gueuleton qui cale la panse et dilate la pupille. Après, tout ça, il va falloir le porter… Et si vous faites un bivouac en famille, ça peut vite faire très… très lourd !
Ainsi, la deuxième solution cherche à optimiser le triptyque apport énergétique / poids / goût (le dernier étant souvent sacrifié à la faveur des deux précédents). Après des années d’expériences diverses, j’en suis arrivé au combo semoule / soupe en poudre qui permet de se réhydrater (varier les goûts pour éviter de se lasser). Un saucisson accompagne souvent le dîner et depuis l’apéro même, avec également quelques graines oléagineuses. Depuis, j’ai aussi eu à l’occasion de goûter aux repas lyophilisés de la marque Lyofood et je vous avoue que j’ai été bluffé par la qualité gustative. Les recettes sont variées (on trouve même des fruits déshydratés) et, au final, c’est vraiment copieux. Sinon, j’achète régulièrement la marque MX3 Adventure (idem, gouteux et choix très varié). Très pratique aussi puisqu’il suffit de verser de l’eau chaude dans le sachet. Donc, maintenant, selon la durée de ma sortie (week-end ou trek plus long), je ne me prends souvent plus la tête. Ça règle la question du poids et je sais que j’aurai mon petit plaisir du soir.
Ensuite, un fruit solide (type pomme ou poire) apportera eau et vitamines tandis qu’une plaquette de chocolat pourra s’avérer tout à fait merveilleuse. Enfin (mais à éviter si on a tendance à se réveiller la nuit…), une tisane en regardant les étoiles terminera la réhydratation après une journée de sudation (pour ma part, j’ai souvent très soif le soir, signifiant alors que je n’ai pas assez bu durant la randonnée). Le fait de bien boire est un facteur qui permet au corps de lutter contre le froid.
Vous l’aurez compris, l’eau est un peu point essentiel à ne pas négliger ! Si on peut faire l’impasse sur certaines choses, sous-estimer l’importance de l’eau serait une erreur qui pourrait s’avérer lourde de conséquences (surchauffe, insolation, malaise…). Mieux vaut trop se charger en eau que de souffrir de déshydratation. Ainsi, si on compte 2L minimum pour la randonnée, 1,5L soir, 0,5L pour le petit déjeuner, auxquels il faut encore ajouter 2L pour la journée du lendemain…. On est déjà à 6 litres d’eau nécessaires pour un bivouac avec 2 jours de randonnée (sans compter la bouteille de rouge). Vous portez ça vous ? Moi non, j’ai arrêté ! Ainsi, il faut être stratégique. Première solution : se contraindre à établir un itinéraire de randonnée sur lequel on trouvera des points d’eau sûrs pour recharger (exemple évident : les refuges). Deuxième solution : utiliser un filtre à eau (ce qui est dorénavant mon cas, cela permet beaucoup de liberté). Ces systèmes permettent de pouvoir boire dans n’importe quel cours d’eau ou flaques qui trainent car le système enlève 99,9999…% des bactéries et protozoaires. Si si, véridique ! Du coup, cela permet de soulager les épaules et les cuisses du poids de l’eau qu’on n’a plus à porter constamment sur le dos (à la condition de savoir qu’on va croiser des points d’eau). ➜ mon comparatif des différents filtres.
Évidemment, pour la plupart des gens, bivouac est synonyme de feu de camp (et certains, chamallows grillés). C’est vrai que c’est très agréable, visuellement et thermiquement de se retrouver autour et se faire hypnotiser par la danse des flammes. Néanmoins, allumer un feu en pleine nature n’est pas une chose anodine (…) et il existe, là encore, des règlementations spécifiques à chaque zone (ex : interdit dans les Parcs Régionaux et Nationaux). Ce n’est pas tant une question d’amende que de ne pas ruiner pour des années le paysage que vous aimez tant contempler. Je ne vais pas vous apprendre ici à en faire un (il y a plein de vidéos sur YouTube) mais sachez que vous devez impérativement le maitriser : absence de vent, entouré de pierres, eau à portée de main au cas où… Ne pas laisser le feu vivant quand vous allez vous coucher, même des mini-braises : l’éteindre avec de l’eau, faire pipi dessus (les hommes de préférence…), le recouvrir de terre…
Le lendemain matin, difficile d’imaginer repartir sur le chemin avec le ventre vide. Pour le petit déjeuner, thé en sachet ou café lyophilisé sont le plus pratique (vous pourriez aussi avoir monté une brique de jus de fruits ou trait une vache hier soir avant de poser la tente…). Ensuite, des biscuits secs (Gerblé au sésame qui sont les plus énergétiques 2024kj/100g et meilleur diététiquement…) et/ou un fruit (j’adore la banane, certes fragile mais très nutritive et a la vertu de légèrement constiper…). Au sujet des déchets, je vous renvoie à mon guide des usages et savoir-vivre en montagne.
✅ Pour votre matériel outdoor (équipement, accessoires, vêtements…), je vous recommande EKOSPORT (promos permanentes !)