Dans le prolongement de mon road trip en Italie du Nord, j’ai passé 8 jours en Slovénie, principalement en Carniole. Mon itinéraire s’est fait en 8 étapes passant par les incontournables à voir et autres principaux lieux d’intérêt qui se situent dans la moitié Ouest du pays : Ljubljana, les lacs de Bled et Bohinj, le col de Vršič, la vallée de la Soča, Idrija, le château de Predjama, les grottes de Postojna et Škocjan et Piran.
Arrivée en Slovénie
Après être partis de Vérone et avoir traversé la Vénétie et le Frioul, on entre en Slovénie par Gorizia après 2h30 de route (il faut sortir de l’A34 avant la frontière à moins d’avoir choisi d’acheter la vignette slovène qui coûte 15€ pour 7 jours). Juste après le poste de douane, on retrouve plein d’italiens qui ont traversé la frontière pour venir faire le plein d’essence à Nova Gorica (nettement moins chère en Slovénie : environ 1,2 €/L). Après avoir suivi la route nationale 444 traversant les terres agricoles jusqu’à Ajdovščina, on prend la sinueuse route 207 qui monte à col, le bien-nommé village. On se dirige alors vers Postojna pour se trouver un coin peinard pour dormir dans la voiture dans les alentours de Predjama.
POSTOJNA ET LE CHÂTEAU DE PREDJAMA
Jour 1 : Le lendemain, on découvre de jour nos premières images de Slovénie (c’est… vert !) et on va visiter le château de Predjama, construit sur une grotte, à même la falaise. Le parcours, des salles jusqu’à la partie troglodyte originelle, est assez intéressant. On se laisse entrainer par le récit de l’histoire du château (audio-guide en français) et de son illustre habitant Erasme, le “Robin des bois slovène” (mort dans ses toilettes…). En bonus, visite guidée dans la grotte située en-dessous (rien d’exceptionnel par rapport à celles qu’on verra par la suite…). Photos interdites pour ne pas déranger les chauve-souris.
D’ailleurs, après cet amuse-bouffe, visite des grottes de Postojna, à quelques kilomètres à peine de Predjama. Le parking est payant (4€) et j’ai dû m’avouer vaincu à trouver une place gratuite ailleurs… Les abords et l’extérieur de l’entrée ressemblent à une sorte de parc d’attraction (ils ont construit un véritable complexe touristique autour du site !). Après avoir fait la queue, on accède véritablement aux grottes avec… un petit train qui traverse plusieurs salles (l’impression d’être à Disney Land se confirme… Manquerait plus que de croiser sept nains). Avec les 11-12° à l’intérieur, on apprécie d’avoir une veste. Ensuite, on met pied à terre pour être pris en charge par un guide anglophone (Peter est très… “so cool guy” !). Les galeries, sur plusieurs niveaux, sont immenses !! En même temps, il faut bien cela pour accueillir la foultitude de visiteurs.
On enchaine les salles aux univers divers (plein de stalagmites, stalactites, colonnes, textures de calcification, couleurs variées…) et toujours valorisés par un éclairage soigné. Le rythme est assez soutenu et, pressé par le groupe suivant, j’ai regretté de ne pas pouvoir prendre davantage mon temps pour la contemplation du baroque calcaire. La visite se conclut par l’observation dans un aquarium d’un dragon (visuellement proche d’un prépuce… D’ailleurs, ils en vendent sous forme de peluches pour enfants dont l’ambiguïté formelle m’a personnellement semblé plus que douteuse…).
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LJUBLJANA
Le moins que l’on puisse dire en arrivant à Ljubljana, c’est que 1) l’entrée dans la ville ne donne pas très envie et m’a plutôt refroidi (plein de vieux bâtiments communistes en béton) et 2) très compliqué de trouver une place sans avoir à payer le stationnement. Finalement, j’ai trouvé mon salut dans une petite ruelle au milieu d’un quartier résidentielle. Ensuite, premiers pas dans la ville en direction du centre historique pour trouver un restaurant. Avec ses jeux de lumières et ses terrasses vivantes, Ljubljana s’est finalement avérée tout à fait charmante.
Jour 2 : Le lendemain, visite de Ljubljana en commençant par le château juché sur la colline puis encore la ville historique en longeant les bords de la rivière. En changeant de rive (avec les nombreux ponts qui enjambent la Ljubljanica), déambulation dans les rues à la découverte des bâtiments au style Art Nouveau, influencés par la proximité de Vienne. En fin d’après-midi, reprise de la route en direction du Nord.
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LE LAC DE BLED
Après 1h30 de route nationale, on arrive à Bled, le lieu carte postale de Slovénie. Arrivés de nuit, on se pose en dehors du “bled”, sur les hauteurs près de la gare (bon plan pour les toilettes 😉 ), avant de descendre au bord du lac pour se faire notre gueuleton au calme sur les pontons.
Jour 3 : Le lendemain matin, le tracteur fait office de réveil (on est garés à l’emplacement de stockage de troncs d’arbre…) puis on découvre qu’un petit jeunot vêtu d’un gilet à l’effigie de la Mairie de Bled fait le tour des touristes pour leur soutirer tour à tour le dû sou du jour : 4€ pour la journée de stationnement. Le panneau avait été accroché au petit matin… Après un délicieux bain matinal, direction le village de Bled en longeant sur 6km les rives en une agréable promenade sur un chemin à l’ombre des arbres. Le site est également prisé par le touriste slovène et on croise au bord de l’eau les badauds, marmots et post-ados, tous venus pour le week-end. La ville est animée par un festival de musique classique. Mis à part quelques rues excentrées, Bled ressemble à une station balnéaire avec les charmes bétonnés des hôtels et autres immeubles locatifs avec boutiques et restaurants au rez-de-chaussée.
On a poursuivi la visite de Bled en montant sur la colline qui domine le bled. Après quelques marches qui suffisent à faire transpirer, on atteint le château posé au bord de la falaise. Nul doute que la vue doit être saisissante depuis là-haut mais on ne s’est pas autorisé le coût de l’entrée. Demi-tour donc puisqu’on a jugé que la visite serait vraisemblablement décevante et que ça fait cher le belvédère. En revanche, je vous conseille vivement de rentrer dans l’église Župnijska cerkev sv. Martina avec ses surprenantes fresques modernes pleines de couleurs et au style proche du comics !
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On reprend le tour du lac par le Sud qui apparait plus sauvage, moins fréquenté (mais peut-être est-ce dû au sévère orage qui venait de passer) et plus charmant aussi avec des pontons aménagés pour se poser. La vue permanente sur l’île centrale et son église change au fil des pas. Ça donne très envie d’y aller à la nage… Est-ce autorisé ? Vraisemblablement mais dans le doute et surtout l’humide fraicheur, j’y renoncerai sans regret.
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Jour 4 : La journée ensoleillée nous donne notre bain quotidien et une vue iconique du lac de Bled avec son île. Mais après en avoir fait le tour la veille, le temps était venu de le voir en plongée (visuelle !) en prenant de la hauteur depuis le sommet Velika Osojnica, au sud-ouest du lac. Le départ de la randonnée est un peu raide mais les quelques passages techniques sont très bien équipés (rambardes, 1 câble main-courante, 1 escalier). L’itinéraire dans les sous-bois offre de nombreux points de vue sur le lac, dont le plus séduisant est Mala Osojnica. Après 1 heure de marche, on atteint le sommet (756 m) en ayant bien suivi les repères ⭕️. La descente peut se faire en boucle très rapide et passe par Ojstrica, autre joli point de vue sur un rocher culminant au-dessus des arbres et surplombant le lac et le camping dans une vue à 180°.
LE LAC DE BOHINJ
Bohinj se situe à une petite demi-heure de Bled et tout de suite on cherche un emplacement pour se garer et dormir quelques jours. Mais cette fâcheuse impression de toujours devoir raquer en Slovénie pour stationner se poursuit car tous les parkings de Bohinj sont payants ou limités dans le temps. Du coup, on renonce et on se gare sur celui de la plage sans payer (ça ne manquera pas, je me prendrai une amende dans le week-end, laquelle je ne manquerai pas à mon tour de ne jamais payer). On y trouve des toilettes, un terrain de volley, un spot d’atterrissage de parapente, location de canoës, kayaks…
Le temps gris et la fraicheur ont plutôt invité à visiter l’église. En sortant, je repère une voiture immatriculée de par chez moi, j’entends deux français, je leur demande si… Non, ils viennent de Besançon. Tiens ? Et de fil en aiguille, on s’aperçoit qu’ils avaient été dans le même lycée que moi, la même spécialité avec M. Peyrard ! Incroyable !!! Plus vaillants et intrépides (au bénéfice de leur jeunesse déculpabiliserai-je), ils se lancent à l’eau du lac tels des chevaliers de la charrette. Au-delà de leurs cris farinellesques, l’endroit est saisissant par sa quiétude presque vertigineuse, à l’image de l’eau, d’un calme olympien et dotée d’une somptueuse et profonde couleur émeraude. Les montagnes sauvages en arrière-plan valident le rapprochement avec le Canada ou la Norvège.
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Jour 5 : Faute de pouvoir tenter le mythique Triglav à cause d’une météo trop incertaine, on se rabat sur l’ascension de Pršivec qui surplombe le lac de Bohinj du haut de ses 1762 mètres. Comme d’hab, le parking est payant mais ici carrément dès l’entrée du site. Un gars fait le péage en vous demandant si vous restez la matinée (3€) ou toute la journée (6€) : “Euh… 1/2 journée…”, “Vous êtes sûr ?”, “Oui oui…..” Il ne vérifiera jamais après coup… La montée est bien bien raide mais les passages délicats sont sécurisés (câbles, marches, pas creusés). Au fur et à mesure de la montée, on perd un peu la motive car, dans les sous-bois, on sue sans avoir véritablement l’impression d’avancer (mis à part quand on a une petite fenêtre qui nous assure de la verticalité !). Casse-croûte au premier lac au milieu des rochers puis on reprend le sentier à l’Est. Le temps se gâte et l’inquiétude commence à pointer son nez. C’est alors qu’ il a fallu du flair (et un parfum d’optimisme) pour savoir si on devait pas redescendre avant de se prendre un orage. Finalement, on pousse jusqu’au sommet, balcon panoramique sur le lac de Bohinj et les Alpes Juliennes. En plus, le ciel s’est découvert pour laisser passer le soleil sur les montagnes. “Et dire qu’on avait failli renoncer à ça” se dit-on en savourant…
Le soir, baignade et repos bien mérité au bord du lac. Au moment de l’heure bleue, le paysage entier semble se figer dans une sérénité totale. La surface de l’eau se transforme en miroir reflétant les froides lueurs de son écrin céleste. Petit à petit, les étoiles entrent en scène dans ce spectacle féérique. Les jambes lourdes, les pensées se laissent porter et les yeux se ferment…
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Jour 6 : On est dimanche et, comme tous les slovènes venus ici, on glande sur la plage ! Sauf que eux, ils tournent quasiment tous à la bière et à la cigarette… L’eau est délicieuse et la baignade permet de délicatement dégripper les articulations et les muscles soumis au dénivelé de la veille.
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LE PARC DU TRIGLAV ET LE COL DE VRŠIČ
Après le pique-nique dominical, on se remet en route pour le col de Vršič, réputé pour sa vue époustouflante. Pour cela, on retraverse Bled puis on prend le Nord en direction de Jesenice mais on se retrouve alors dans un inexplicable bouchon causé par la policija qui bloque la route sans aucune raison apparente… Je m’en vais donc leur demander en anglais, ils me répondent qu’il y en a pour 1/2h encore sans me donner davantage d’explications (vu la rigidité du gars, je ne me permets pas d’insister…). En retournant à la voiture, quelques slovènes m’interrogent sur la durée et ils me disent qu’on leur a déjà répondu ça il y a… 1/2h… Puis, un, de m’expliquer que la route a été bloquée parce que Môsieur Vladimir Poutine était venu visiter la chapelle Russe (sous le col de Vršič) et que toute l’autoroute lui avait été réservée tout en bloquant les routes alentour pour établir un périmètre de sécurité. Après cet intermède géopolitique, nous redémarrons et, après Jesenice (qui n’a rien d’enthousiasmant), nous enchantons des paysages de plus en plus escarpés, typiques des Alpes Juliennes (les Dolomites sont “juste” derrière). À partir de Kranjska Gora, on s’engouffre véritablement au milieu des montagnes (les 201 et 202 amènent en Italie et Autriche qui sont juste derrière) en passant devant la Ruska Kapelica en bois dont l’accès avait été réservé à Vladinou et où toutes les équipes télé occupaient le parking. L’accès au col de Vršič se fait en 2nde avec 50 virages en épingle (tous numérotés !), parfois construits de toutes pièces, avec une vue saisissante sur la vallée et les falaises ensoleillées de Prisojnik.
Arrivés au col de Vršič, les cyclistes dégoulinants s’auto-congratulent et on a un splendide panorama sur la vallée de Trenta. Mais comme je suis un peu frustré de ma montée (et que j’ai envie de me dégourdir les mollets), on en profite pour marcher un peu au sommet de la butte par l’auberge Poštarski dom na Vršiču. On a alors une vue plongeante sur la vallée qu’on vient de monter. Ne manquez pas non plus l’autre lieu d’intérêt local qu’est Ajdovska Deklica, le visage féminin qui, par un processus de paréidolie, est naturellement figuré dans la falaise devant vous (comme, par exemple, l’est La Savoyarde au-dessus de Montmélian, en Savoie).
Descente ensuite (avec tous les virages) pour se trouver un petit havre de paix pour passer la nuit. Rien n’apparait vraiment jouable jusqu’à une petite aire de stationnement sur le bas côté de la route après Trenta, surtout intéressant pour le dîner sans chandelle (mais à la frontale) au bord de la rivière avant qu’il ne fasse trop nuit.
Jour 7 : Mais… à 7h du mat’… un violent toc toc toc sur la fenêtre me réveille en sursaut et terrifié de découvrir ce que l’auteur me voulait… Un garde du Parc du Triglav : “You are in a National Park, camping is forbidden.” Et moi, la tête dans les fesses et le palpitant à 300 bpm, de lui répondre : “Excuse-me, I don’t speak slovenian. Could you speak in english please ?”, “?!? I’m speaking in english !!” Oups… Désolé, je suis pas du matin… “We didn’t know, we leave.” Après réprimande et simple avertissement sans amende, on se casse dans la foulée sans chercher à discuter de la définition du camping sauvage alors qu’on dort dans une voiture sur une petite aire de stationnement presque privée.
LA VALLÉE DE LA SOČA ET IDRIJA
La rivière de la Soča est réputée pour être LE SPOT DE RAFTING en Slovénie et effectivement, quand on traverse Bovec, on s’aperçoit que toutes les boutiques concernent les départs de canoë, le canyoning, la rando… et autres sports plein air. Mais c’est bien par la route que nous continuons notre road trip slovène en longeant la rivière (avec un petit arrêt pour tremper fraichement les pieds en voyant passer les canoës). Si les paysages sont agréables (quelque chose de Tennessee Jurassien), les villes comme Kobarid ou Tolmin n’ont pas apparu d’un grand intérêt. On se dirige ensuite vers “un joli lac vert alimenté par une source d’eau karstique” d’après le guide… La route serpente dans une vallée verdoyante le long de l’Idrijca couleur malachite.
Une fois arrivés à Idrija, ça sent un peu la tristesse. L’histoire de la ville est assez stupéfiante : la cité s’est bâtie au bénéfice d’une mine de mercure ouverte en 1500 qui fournissait 12% de la planète au XIXe siècle ! Puis… mine interdite et fermée à cause de la chute du cours et surtout des risques sanitaires dus à la dangerosité du métal. Insolite, il a même fallu combler quelques-unes des galeries (700 km sur 15 niveaux !!) pour ne pas que… la ville s’effondre sur elle-même !!! Depuis, Idrija périclite et les rues sont mornes et complètement vides.
Mais on n’est pas venus pour acheter du terrain ! On part en quête de Divje Jezero, le petit lac vert d’où l’eau jaillit d’une galerie souterraine. Pas indiqué depuis le centre-ville, il faut partir à l’Est du côté de l’ancienne mine Kamšt puis suivre le sentier qui longe le canal Rake (comme une llevada à Madère). Au bout d’une demi-heure, ça devient un peu long mais on arrive finalement à un pont qui mène au petit… lac… Dégueulasse ! En ce mois de juillet, ça ressemble surtout à une mare à canards d’eau vaseuse croupie ! Le mec de Lonely Planet avait sûrement dû venir le jour après le ménage ou au printemps… Finalement, je noierai ma frustration en me baignant dans la (très fraiche !) rivière Idrijca.
PIRAN
Plutôt déçus par les étapes du jour (ça commençait déjà mal avec le réveil…), on s’est pas trop attardés en route et on a décidé de pousser directement jusqu’à Piran. Au final, on aura traversé la Slovénie du Nord au Sud en un jour et les paysages et les ambiances sont très variés : montagnes, rivières, vallées boisées de conifères, prairies arides avec des oliveraies, bord de mer. On aurait presque l’impression de traverser la France : les Alpes, les Vosges, la Provence… en une seule journée ! Comme depuis le début du road trip, on ne prend que la nationale. Et si jusque là, ça n’avait pas posé de problème, ça a été plus compliqué pour rejoindre Piran. C’est très mal indiqué (tout pousse à prendre l’autoroute) et au final, il faut bien prendre l’autoroute qui est finalement gratuite sur le dernier tronçon H5 un peu avant Koper (qui a la même allure portuaire que Hambourg ou Gênes).
Arrivés à Piran, il faut chercher (et trouver !) une place tranquille pour passer la nuit. Pas facile, la ville se situe sur une butte et les rues sont en pente. De plus, elle est dense et très touristique donc les quelques parkings aménagés par la municipalité sont payants (17€ pour 10h !). À force de tourner, on trouvera une petite rue résidentielle bien au calme. On descend pour attaquer la visite de Piran en commençant par les petites ruelles pittoresques pour arriver jusqu’à la Cathédrale Saint-Georges et le campanile Mestni zvonik. Pour seulement 1€, la vue au sommet offre un panorama 360° sur la Mer Adriatique et les toits orangés de la ville (comme à Dubrovnik). C’est absolument magique avec la lumière dorée de fin de journée !!!
Ensuite, promenade du bord de mer avec le coucher de soleil sur la mer (c’est une vraie carte postale ici !) puis en s’enfonçant dans les petits passages labyrinthiques. Apéro sur la grande Place Tartini où se tient une scène pour un festival de musique classique.
© L’Oeil d’Édouard / Instagram 📷
Jour 8 : Le lendemain, petit tour encore dans la ville où on recroise certaines personnes de la veille. Piran est tout petit à visiter en fait et 1/2 journée s’avère suffisante pour en faire le tour.
LES GROTTES DE ŠKOCJAN
Il nous reste un peu de temps avant de repartir en Italie alors on se dit qu’il serait bien dommage de ne pas avoir vu l’autre grotte incontournable de Slovénie, Škocjanske Jame. Retour un peu dans les terres puis on se gare sur le grand parking en terre. Il y a plusieurs circuits possibles et les visites sont calées avec des départs à horaires fixes. En attendant notre tour, on se fait une petite balade au bord du gouffre où on voit (et entend !) les gens remonter à la sortie de la grotte.
Les guides nous amènent en troupeau jusqu’à l’entrée et on est répartis par langue (anglais, allemand, italien mais pas français). Si les grottes de Postojna sont remarquables par les innombrables stalagmites et stalactites, celles-ci sont époustouflantes par l’immensité des salles, creusées par la rivière souterraine (le guide montre les marques du niveau de l’eau qui s’est retirée en quelques décennies à peine !). Le parcours éclairé dessine une ligne de feu dans l’espace et on se croirait dans Les Seigneurs des Anneaux avec la bande à Frodon Sacquet au loin. Malheureusement pour moi (et vous aussi du coup !), les photographies sont interdites à l’intérieur (j’ai joué le jeu cette fois, il y a des caméras un peu partout) et je ne peux vous montrer qu’une image de wikimedia.
© lander
À la sortie de la grotte (durée 1h et demie), on est laissé libre pour remonter le gouffre qu’on avait observé avant. On passe au bord de cascade et on revient à la montée en 1/2h. Ensuite, “Na Svidenje Slovenija, Salve Italia”. Un dernier plein bon marché entre la frontière et Sežana et, après 8 jours de visite à travers des paysages splendides et reposants, on quitte la Slovénie, avec de plein de très beaux souvenirs, en poursuivant notre road trip dans le Nord de l’Italie avec une première étape à Trieste, pas si triste que ça…
À Mélanie
Pfiou ça a l’air drôlement beau ! Dans ce coin de l’Europe il y a de vraies petites merveilles 🙂
Je te le confirme !!
Je conseille vivement de visiter la Slovénie, c’est un pays splendide !