Dans la lignée de sa collection montagne, Helly Hansen a conçu la doudoune Odin Stretch Hood Insulator pour accompagner toutes les sorties par temps frisquet. Il s’agit d’une veste thermique pour les sorties de printemps/automne mais également d’hiver lors d’activités intensives ou en sous-couche. Après des tests sur le terrain, je vous livre mon avis.

Description technique

Test de la doudoune Helly Hansen Odin Stretch Hood

Un design pour le confort

Première impression lors de la prise en main, que c’est doux ! Helly Hansen a utilisé un tissu ultra-doux et hyper-souple (100% polyamide et 95% polyester recyclés !). De plus, sans non plus être l’ultra-light Ghost Whisperer de Mountain Hardwear, la doudoune Odin Stretch Hood est très légère avec 550g. Cela donne déjà l’assurance d’une veste thermique vraiment très très agréable à porter et facile à emporter dans son sac à dos). D’ailleurs, enroulée dans sa capuche, elle est relativement bien compressible (volume d’environ 1L, une gourde).

Ce qui est très appréciable également, c’est l’extensibilité du tissu dans les quatre directions grâce à l’élasthanne. Avec la doudoune Odin Stretch Hood Insulator, tous les mouvements sont possibles et sans aucune entrave ! Et, si à cela on ajoute le fait qu’on a déjà la sensation de ne rien porter (dit plus haut), on a vraiment un allier de grande qualité avec soi. Le nylon 30D ripstop est par ailleurs assez résistant à l’abrasion (bon, dans un bosquet de ronces ou une forêt d’acacias, on fera tout de même très attention aux accrocs fatals !).

Le design est sobre, sans fioriture (j’aime !). Question équipement, la doudoune Helly Hansen Odin Stretch est dotée de l’essentiel avec une petite poche pectorale et deux repose-main à l’extérieur (27 x 18 cm, assez grandes pour, par exemple, une grosse paire de gants). Néanmoins, leur positionnement bas n’est pas vraiment compatible avec la ceinture ventrale d’un sac à dos ou le port d’un baudrier, ce qui les condamne en cas de pratique de l’alpinisme (pas nécessairement très grave non plus). Petit regret quant à l’absence de poche ou filet à l’intérieur parce que c’est quand même bien pratique. Enfin, au niveau des poignets, une large bande élastique terminant les manches comme si elles étaient retournées, façon ourlet intérieur. Un système particulièrement confortable qui donne l’impression de ne rien porter ! Honnêtement, c’est parfait ! Jamais vu plus agréable !

Le modèle hoodie, comme son nom l’indique, dispose d’une capuche, là encore, très douce et souple, qui enveloppe très confortablement la tête. Elle est compatible avec un casque d’escalade, mais pas avec un casque de ski. La capuche est dotée d’une micro-visière qui abrite un peu la partie supérieure du visage. Le col remonte haut, jusque sous le menton, et protège parfaitement la gorge. Pour les petits détails, la doudoune Odin Stretch se ferme avec un unique zip YKK (la référence mondiale) en métal, solide, avec un petit rabat à l’extrémité haute pour protéger le menton, et serre uniquement en bas avec un cordon élastique.

Isolation sur le terrain

Mais c’est à l’usage qu’on apprécie ou pas une doudoune. Et la veste Odin Stretch Hood Insulator apporte une très bonne isolation thermique par rapport à son registre (volume/poids). À l’intérieur, l’isolant PrimaLoft^® Gold Active (+80 g/m², 55% recyclé) emmagasine et redistribue efficacement la chaleur sur l’ensemble du corps (pas de zone particulière de froid ressenti). Difficile d’en rendre compte ici, par écrans interposés, mais, pour vous donner un ordre d’idée approximatif, la Helly Hansen Odin Stretch Hood est la doudoune idéale en couche supérieure quand il fait :
▪︎ 10° à 20° et qu’on est modérément actif (par exemple, une randonnée au printemps et à l’automne, en après-ski ou même en ville)
▪︎ -5° à 10° et qu’on est actif (ex : randonnée en raquettes – l’association avec ma polaire Monkey 200M est ultra efficace -, descente en ski de rando, ascension en alpinisme neigeux).

Ce qui lui permet une telle polyvalence pour être utilisée sur les 4 saisons, c’est notamment sa grande respirabilité. En effet, le garnissage synthétique ainsi que le tissu évacuent très bien l’humidité liée à l’effort (et aussi sèche plus vite que le duvet). Du reste, un petit panneau en polaire (renforcé côté extérieur) est placé sous les aisselles afin de mieux aérer. Ainsi, qu’importe la pratique, elle convient à toutes les situations. Certifié bluesign^®, le traitement DWR sans PFC assure une excellente déperlance à la petite pluie. C’est d’ailleurs très beau de voir les gouttelettes perler sur le tissu. Sous une averse abondante et continue, il faudra une veste imperméable (comme, par exemple, la Odin 9 Worlds Infinity Shell). Petit détail fort de l’expérience de la marque norvégienne, il n’y a pas de couture sur les épaules afin d’éviter que l’eau ne s’infiltre par ce point de faiblesse, notamment lorsqu’on porte un sac à dos et que la pression diminue l’imperméabilité. Par ailleurs, sans non plus être une hardshell, l’isolation au vent est efficace et, au sommet par exemple, on n’a pas forcément besoin de doubler avec une veste coupe-vent par-dessus. On pourra ainsi même la porter en parapente.

MON VERDICT

Coup de cœur matos ! La doudoune Helly Hansen Odin Stretch Hood Insulator m’a conquis ! Le premier coup de foudre au toucher s’est confirmé ensuite lors de l’utilisation où confort et chaleur/respirabilité sont parfaitement associés. Cette veste thermique est vraiment très polyvalente et trouvera son utilité dans toutes les situations et tout au long de l’année.

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