Week-end à LA ROCHELLE, entre pierres et mer

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Sous son doux nom, La Rochelle est une destination parfaite pour un week-end détente. L’ancienne capitale protestante associe le dynamisme de la côte Atlantique aux charmes d’une cité historique, le tout dans une atmosphère très paisible. Selon le séjour envisagé, on pourra visiter La Rochelle en un jour ou bien lors d’une semaine de vacances afin de découvrir les alentours.

 

Visiter La Rochelle à pied

La cité charentaise est une ville à taille humaine, entendez, aux dimensions raisonnables. Ainsi, tout est accessible à pied (ou en vélo) et donc adapté pour visiter La Rochelle en famille (quand les chérubins pourraient rechigner à marcher trop longtemps entre deux activités). De plus, les plages sont elles aussi à portée de sandales. Globalement, entre la découverte des principaux lieux d’intérêt et la flânerie touristique dans les rues, on aura fait le tour de La Rochelle en un week-end.

Le Vieux-Port et les trois tours

Quand on pense à La Rochelle ou qu’on en voit des images, c’est l’entrée du Vieux-Port avec ses deux tours en pierre qui revient. D’ailleurs, c’est avec cette vue que j’ai commencé mon itinéraire de visite, depuis la promenade de l’allée des Tamaris (venez en milieu d’après-midi pour les photographier en évitant le contrejour). Comme de nombreuses cités côtières, elle s’est développée autour du port et avec le commerce maritime. Néanmoins, une de ses spécificités historiques est qu’elle a été disputée au Moyen-Âge entre le royaume d’Angleterre et celui de la France. Avec les différentes portes taillées, les trois tours médiévales qui se dressent sur la ligne de remparts sont les vestiges de cette fortification du XIIIe siècle visant à protéger le port. Ce système défensif fut en partie détruit lors du siège de Richelieu en 1627-1628, lequel signifiera la fin de l’indépendance de la ville de La Rochelle, alors capitale nord-européenne du Protestantisme. Ces trois tours iconiques ont été classées aux Monuments historiques en 1879. L’intérieur de chacune d’elles est accessible pour visiter les salles et avoir une vue dominante sur le Vieux-Port ou le chenal (billets en pré-vente).

l’entrée du Vieux-Port de La Rochelle © L’Oeil d’Édouard / Instagram 📷

À droite de l’entrée du Vieux-Port, la tour Saint-Nicolas. Elle a été érigée entre 1345 et 1376, dans un premier temps sur pilotis, mais, après une déclivité due au sol marécageux, les fondations ont été consolidées. Sa forme est assez singulière avec un ensemble de tourelles cylindriques et une autre, plus haute (37 mètres), parallélépipédique, côté océan. Dotée de meurtrières, de créneaux et d’un mâchicoulis, elle avait pour fonction principale de protéger l’entrée du port. On remarque également quelques gargouilles. L’intérieur consiste en une superposition de 4 étages, reliés par des escaliers et abritant, derrière des murs allant jusqu’à 6 mètres d’épaisseur, plusieurs salles à l’architecture gothique. Il y a même une petite chapelle. Le chemin de ronde offre un saisissant panorama sur La Rochelle. La tour est régulièrement choisie pour accueillir les championnats du Monde de plongeon.

la tour de la Lanterne, la tour de la Chaîne et, à droite, la tour Saint-Nicolas © L’Oeil d’Édouard / Instagram 📷

En face, cylindrique, la tour de la Chaîne, a été construite un peu après, entre 1382 et 1390. Celle-ci servait notamment à manœuvrer la chaine (d’où son nom), reliée à la tour Saint-Nicolas, qui ouvrait ou fermait l’accès au port. Jusqu’en 1472, elle hébergeait le capitaine, qui était missionné pour surveiller et prélever la taxe portuaire. Elle servait de poudrière et a, ça n’a pas loupé, subi une explosion en 1651 lors de la Fronde. Large de 16 m de diamètre (avec des murs de 3,5 m d’épaisseur), sa hauteur est de 20 mètres aujourd’hui alors qu’elle en mesurait 34 à l’époque. Plusieurs modifications militaires et restaurations esthétiques auront lieu au fil des siècles jusqu’à lui donner sa forme actuelle : sa couronne de créneaux à meurtrières avec mâchicoulis ainsi que, à son pied, l’ajout du bastion et d’une casemate à coté du corps de logis et la destruction de la petite tour. Sur le côté, la porte des Dames, percée vers la fin du XVIIIe siècle, permet l’accès à la ville depuis l’esplanade Saint-Jean d’Acre. L’intérieur de la tour de la Chaîne présente une exposition sur la migration vers la « Nouvelle-France ».

Reliée à la tour de la Chaîne par une charmante courtine, la tour de la Lanterne est la plus excentrée et, à mon goût, la plus raffinée. Historiquement, elle est la première des trois tours emblématiques de La Rochelle, construite à la fin du XIIe siècle. L’ancienne « tour du Garrot » gardait l’entrée du port avec un sytème de chaîne et était le lieu où le capitaine désarmait les navires arrivant. La tourelle à lanterne servait de phare pour les marins. Comme en témoignent les centaines de graffitis gravés sur les murs à l’intérieur et évoquant une histoire humaniste sombre, elle eut plus tard la fonction de prison. Cela lui valut d’autres noms, dont celui de « Tour des 4 Sergents », lesquels avaient été incarcérés puis guillotinés en 1822 pour dit-complot contre le roi Louis XVIII. Mais sa forme actuelle date de 1445 à 1469 avec une base cylindrique de 15 m de diamètre, surmontée d’une flèche à huit pans à crochets flamboyants, pointant à 55 mètres de hauteur. Chose aussi amusante que dramatique, deux gargouilles ont été ajoutées en 2015 en l’honneur de Cabu et Wolinski, abattus lors des attentats de Charlie Hebdo. L’intérieur se compose de 8 grandes salles fonctionnelles, superposées sur 4 niveaux, se terminant par un chemin de ronde avec la lanterne et une vue panoramique sur la baie de La Rochelle.

 

Derrière, les tours de la Chaîne et Saint-Nicolas, le Vieux-Port de La Rochelle est l’emblème de la cité charentaise. Les bateaux de plaisance, dont les mâts rythment le paysage, complètent le charme de la carte postale et instillent l’esprit maritime à la ville. Le poumon turquoise est véritablement l’épicentre urbain avec sa vie portuaire et les nombreuses terrasses qui le bordent. De part et d’autre, la vivante esplanade du cour des Dames et le square Quai Valin avec son carrousel et son parc pour enfants. Les espaces autour du port sont suffisamment ouverts pour ne pas subir la foule et je dois avouer que je ne me suis pas senti oppressé par la masse touristique, pourtant non-négligeable en cette fin de mois de juillet (les locaux auront cependant peut-être un tout autre avis…). C’est dans les rues autour du Vieux-Port que vous trouverez le plus grand nombre d’hôtels à La Rochelle (voir la carte interactive à la fin de l’article).

promenade vespérale sur le Vieux-Port de La Rochelle © L’Oeil d’Édouard / Instagram 📷

En arrière-plan du Vieux-Port, un clocher émergeant à 42 mètres trahit la cependant discrète église Saint-Sauveur. L’édifice originel a été bâti en 1152, incendié et reconstruit en 1492, démoli en 1568 pour élever des fortifications (seuls le clocher, conservé pour servir de tour militaire, et une rosace témoignent encore de son architecture gothique flamboyant), reconstruit de 1652 à 1679 mais à nouveau incendié en 1705 (la façade d’Ordre corinthien en est l’unique vestige)… Mais la volonté de sauver l’église Saint-Sauveur était plus forte et sa forme actuelle date d’une ultime réédification entre 1708 et 1718. Et celle-ci perdure encore en luttant contre son instabilité avec de nombreux travaux de consolidation et de restauration au fil des siècles. L’intérieur ne comporte pas un intérêt particulier, se composant de trois nefs, abritant classiquement quelques chapelles latérales, un orgue de tribune et un maitre-autel en marbre de Carrare. À noter toutefois les maquettes de bateaux, exprimant les prières pour les marins.

Autre édifice remarquable, la tour de la Grosse horloge marque l’entrée de la vieille ville de La Rochelle. Le début de la construction remonte au XIIe siècle où elle servait de porte d’entrée dans l’enceinte fortifiée avant l’extension de la cité sur le port. Elle comportait deux arches (une pour les piétons et une pour les charriots) qui ont été réunies en 1672. Ce n’est qu’en 1478 qu’elle sera ornée d’un campanile et de son horloge, similaire à la porte Cailhau de Bordeaux. Devant le monument, la statue de l’amiral Duperré.

la tour de la Grosse Horloge, sur le Vieux-Port de La Rochelle © L’Oeil d’Édouard / Instagram 📷

Le centre historique

Recluse derrière les murs des bâtiments, la vieille ville de La Rochelle offre une toute autre ambiance, tranchant avec son atmosphère de bord de mer. Le centre historique se compose d’un ensemble de rues quadrillant l’ancienne enceinte médiévale. Contrairement à d’autres villes côtières sacrifiées au commerce touristique, on retrouve ici des boutiques de tous les jours, historiquement abritées sous les arcades (rues Chaudrier et du Palais, rue des Merciers…). Toutefois, il faudra savoir lever la tête pour découvrir le charme particulier des maisons datant du XVe au XVIIIe siècles. Ainsi, on observera de jolies façades à colombages recouverts d’ardoise pour protection (rue Dupaty, rue du Port, rue Bletterie, rue des Merciers, rue Pas du Minage…) ou des moulures et figures sculptées (Palais de Justice, maison Nicolas Venette, rue des Merciers…). Pour sentir l’effervescence de la vie rochellaise, je vous conseille également de vous rendre le matin au marché des Halles, illustre bâtiment du XIXe siècle construit en verre et en fer forgé (en dentelles) sur des murs de briques.

Parmi les édifices incontournables à voir à La Rochelle, l’Hôtel de Ville est sans doute celui qui m’a le plus séduit. Le lieu héberge depuis 1298 le pouvoir communal, en faisant la plus ancienne mairie de France encore en fonction. Toutefois, l’ensemble fut détruit par le feu puis reconstruit aux XVe et XVIe siècles avec un corps de logis protégé derrière un mur d’enceinte crénelé de style gothique flamboyant avec mâchicoulis et gargouilles, surmonté de deux tours. Une restauration eut également lieu au milieu du XIXe avec l’ajout d’un escalier d’honneur, de galeries, d’un beffroi sur la tour nord. On remarquera, au-dessus du portail, le blason de la ville sculpté, une statue du roi Henry IV dans un baldaquin sur la muraille et, sur la plus haute des tours, une horloge, d’autres blasons ainsi que des gargouilles. En pénétrant dans la cour d’honneur (accès gratuit), on est ébahi par la façade du bâtiment de style Renaissance avec de grandes fenêtres vitrées, entrecoupées de colonnes et de niches abritant des statues allégoriques (la Prudence, la Justice, la Force et la Tempérance). Le tout est soutenu par une rangée de piliers pouvant rappeler le palais des Doges. On peut passer un bon moment à admirer les multiples moulures et autres sculptures en bas-relief. Au Nord, un grand escalier d’honneur conduisant à un baldaquin et un cadran solaire. En 2013, un incendie détruisit l’ensemble de la toiture avec la charpente et endommagea la Grande salle (restauration terminée en 2019).

le corps de logis et la cour intérieure de l’Hôtel de Ville de La Rochelle

L’autre monument de La Rochelle est la cathédrale Saint-Louis, édifiée entre 1742 et 1857, après la guerre de religions. En effet, après le siège de 1628, les catholiques voulaient asseoir leur influence sur la ville en transformant le Grand Temple protestant en cathédrale (mais détruite par un incendie accidentel) puis en en érigeant une nouvelle. La cathédrale Saint-Louis sera ainsi érigée sur les ruines de l’ancienne église Saint-Barthélémy, démolie pour en récupérer les matériaux pour fortifier la ville en 1568 (sauf le clocher servant de tour militaire). La façade est de style classique et, mis à part le clocher Saint-Barthélémy originel de style gothique, aucune autre tour n’a été dressée. L’intérieur est à l’image de l’extérieur, austère, selon un plan en croix traditionnel. Néanmoins, de ce désert ornemental, quelques émois esthétiques jailliront avec le grand orgue (1835-1867), la chapelle des marins avec ses tableaux et ex-voto ainsi que la chapelle de la Vierge (ci-dessous) décorée en 1875-1876. Mais ce sont surtout les vitraux polychromes figuratifs et narratifs ou abstraits (datant de la fin XIXe siècle) qui m’ont interpellé, par la vibrance des couleurs ou leur subtile présence.

 

Parmi les autres lieux à voir, je suis entré dans la chapelle des Dames blanches où se tenait une exposition d’art contemporain (de François Réau en l’occurrence), ainsi que le cloître du couvent et le Musée des Beaux-Arts pour les iconogoules. Pour les historiens, il y a le Musée du Nouveau Monde, le Musée Rochelais d’Histoire Protestante et Le Bunker de La Rochelle. Pour les férus de grand large, le Musée Maritime et l’Aquarium (voir plus bas) et, même, par exemple si vous venez visiter La Rochelle avec des enfants, le Musée des Automates et Modèles réduits.

Le quartier Saint-Nicolas et le Gabut

Situé sur un îlot à l’Est du Vieux-Port, le quartier Saint-Nicolas est l’ancien quartier résidentiel des pêcheurs. Ses petites ruelles et ses petites places pavées infusent un esprit de village d’irréductibles en plein cœur de la ville. Petites boutiques de disques, friperies et librairies participent du charme de cette atmosphère bohème tandis que les terrasses des bars et restaurants animeront les rues piétonnes au fil des heures passantes. Tous les jeudis et samedis, une brocante en plein air s’installe sur la place de la Motte Rouge.

Les friches de cet ancien quartier de pêcheurs ont été réhabilitées en 1989-1990 pour construire le néo-quartier du Gabut. Financé par un investisseur danois, on retrouve l’esprit des maisons scandinaves avec des murs en tôle colorés (cyan, jaune, orange) hébergeant des logements, des bureaux ainsi que des bars et restaurants. On a l’exotique impression d’être en Islande, Norvège, Suède ou même, plus précisément, sur les quais de Nyhavn à Copenhague, avec la vue sur les bateaux. Le pont levant et quelques bâtiments témoignent encore de ce passé dont les murs ont été recouverts de fresques de Street Art (ou peintures murales d’art urbain pour être rigoureux). La cour au milieu des entrepôts a été transformée en espace de vie publique et associative avec un terrain de basket, un autre de pétanque et un plancher, scène de cours de danse lors de mon passage. Le futur aménagement, en suspens, du « Gabut 2 » a donné lieu à une consultation des habitants.

 

Le parc Charruyer

Situé à l’Ouest du centre historique de La Rochelle, le long des remparts de l’ancienne enceinte de 1685, le parc Charruyer est l’autre poumon, vert, de la ville, avec 40 hectares de forêt. C’est ici que les habitants (mais également les touristes) viennent flâner, courir, faire une promenade du dimanche, au bord de l’ancienne douve, et pourquoi pas pique-niquer à l’ombre dans l’herbe (histoire de changer du sable). Si vous venez visiter La Rochelle avec des enfants, vous pourrez les emmener au parc animalier Charles-Edouard Beltremieux ou au mini-golf du Mail. Le parc se termine au Sud par la plage de la Concurrence et fortin des Deux-Moulins, bâti au XVIIIe siècle, dont la porte éponyme conduit sur la tour de la Lanterne.

 

Les plages de La Rochelle

Quand on vient en vacances à La Rochelle, c’est a priori avec l’idée de profiter de l’océan Atlantique. Et l’intérêt de la charentaise est qu’on peut se baigner directement dans la ville, en partant à pied avec sa serviette sur le dos. Pour cela, la plus proche est la plage de la Concurrence, juste après la tour de la Lanterne, à l’orée du parc Charruyer. Mais, la plus populaire est la plage des Minimes, au Sud, derrière le port de plaisance (1/2h à pied depuis le Vieux-Port), avec le phare du Bout du Monde en fond. Plus loin, à l’Ouest, la plage de Chef de Baie (compter 20 minutes à vélo) et, au Nord, la plage de l’Anse de Pampin (25 min à vélo).

la plage de la Concurrence, à 5 min du centre

 

L’aquarium de La Rochelle

Que vous le sachiez d’emblée, la visite de l’aquarium est l’attraction incontournable à faire à La Rochelle. Je me rappelle y être une quinzaine d’années auparavant et avoir été impressionné (et pourtant je ne suis pas vraiment féru de ce genre de lieux à « animaux en cage »). Ainsi, lors de mon nouveau séjour à La Rochelle, je voulais me refaire un avis et je n’ai pas été déçu. Créé en 1988 pour la famille Coutant, il est le 3e plus grand aquarium de France, l’un des plus grands privés d’Europe et le site touristique le plus visité de la Charente-Maritime (800 000 visiteurs/an, alors pourquoi pas vous ?). Situé près du Vieux-Port, sur les quais du Bassin des Chalutiers, le bâtiment de 8445 m2 héberge 12 000 animaux marins de 600 espèces différentes. Au vu de la popularité, il est conseillé de réserver son billet à l’avance (17,50€) et de venir dès l’ouverture (tous les jours, de 9h/10h à 20h/23h en été).

La scénographie est composée de 9 univers, répartis sur un parcours sur deux étages avec 82 aquariums. Au rez-de-chaussée, on commence par l’espace consacré à l’océan Atlantique européen présentant les espèces locales des côtes et pertuis de Charente-Maritime (seiches, raies, soles, hippocampes…). Les suivants sont dédiés à la mer Méditerranée (poissons, poulpes, invertébrés, coraux…) puis au milieu océanique avec un grand aquarium de poissons (requin marteau, raies, barracudas…) et plusieurs petits avec de nombreuses méduses en tous genres et du plancton. Tant fascinant que merveilleux !

Au premier étage, on traverse les salles consacrées à la mer des Caraïbes (avec une mangrove reconstituée) et aux océans Indien et Pacifique dont les récifs hawaïens composés de coraux et poissons multicolores (porc-épic, clown, chirurgien, coffre à cornes, vanille fraise, perroquet, ange duc, porte enseigne… mais aussi murène). C’est absolument féérique ! Après l’émerveillement par la beauté, la fascination par la crainte : on pénètre dans la salle de l’aquarium des requins, grand bassin où évoluent placidement requins gris, corail, taureau, zèbre… On se dit tout de même alors que l’invention du verre sécurite est une véritable providence ! Secrètement, on croit malgré tout les doigts pour que Martin Brody ne soit pas loin, au cas où.

le grand aquarium des requins © L’Oeil d’Édouard / Instagram 📷

Ensuite, un espace consacré aux tortues marines, un amphithéâtre projetant des films et la galerie des lumières où des aquariums obscurs présentent la vie du récif abyssal (bioluminescence, fluorescence et absorption de la lumière). On repasse devant le grand bassin des requins par le salle appelée corniche : une vitre hémi-cylindrique où les squales passent au-dessus de nous avec leur plus beau sourire. Enfin, on pénètre dans la serre tropicale, reconstituant une forêt de palmiers, fougères, caféiers… avec des tortues, de curieux gobies des mangroves et des piranhas (dont on ne s’aperçoit qu’après-coup qu’on est passé au-dessus du bassin rempli !).

la corniche

la forêt tropicale

Classiquement, le parcours se finit par la boutique mais, cela étant, elle est loin d’être un attrape-touristes avec des gadgets de pacotilles et, à mon goût, est vraiment dotée de produits attrayants. Il y a également une brasserie à l’étage pour poursuivre l’ambiance. La durée de visite est environ de 2 heures et, honnêtement, je me suis régalé, tant par le contenu que par le parcours varié et montant crescendo. Je ne peux que vous conseiller de visiter l’aquarium de La Rochelle, en famille de surcroît ! J’ai particulièrement goûté l’attention portée à la pédagogie, avec des informations intéressantes et détaillées mais sans pour autant être scientifico-barbantes.

Que faire dans les environs de La Rochelle ?

Si vous venez en vacances sur plusieurs jours, il sera alors intéressant de visiter La Rochelle et ses environs en sortant de la ville afin de découvrir les alentours charentais. Parmi les lieux à voir, il y a les îles du Ponant avec, forcément, les incontournables île de Ré et île d’Oléron mais aussi, plus intimiste, l’île d’Aix. On peut également s’offrir une excursion en mer (pourquoi pas aux abords du fort Boyard) ou dans les terres avec la visite des marais poitevins, voir les cabanes à carrelet sur le littoral, au Nord de la ville ou encore, des attractions telles que le Puy du Fou, vers Cholet, ou bien le Futuroscope, vers Poitiers. Côté urbain, Royan et Les Sables d’Olonnne sont à découvrir ou même, en partant tôt, Bordeaux.

 

En parallèle de ma visite de La Rochelle en 2 jours, je vous livre mon expérience de la cité charentaise à travers des infos pratiques pour profiter au mieux de votre séjour, notamment pour les plus gourmands ! Je partage avec vous mes bons plans et conseils ainsi que les adresses testées et avis : où se garer, manger au restaurant, trouver le meilleur glacier, sortir boire un verre ? ➜ À retrouver dans mon city guide pratique de La Rochelle ✔︎

Visiter La Rochelle en 2 jours : où dormir ?



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